Miss Love Detective (écrits)

Voici le nouveau projet que j'ai mis en oeuvre :
le unit Miss Love Detective (ミッス・ラヴ・探偵 en japonais (ça se prononce "Miss Love tantei)), j'ai eu cette idée en regardant le nouveau clip éponyme des W, à savoir des detectives ganguro

ce sera un peu du style des "enquetes de titi et grominet", je sais pas si vous connaissez avec un peu de "Meitantei Conan (detective Conan)" pour l'instant c'est vraiment du vite fait il me manque pas mal de matière, et vu que je suis le seul à écrire (et encore), depuis que les 3 écrivains du m! p sont partis, c'est vraiment pas super (même moi j'en suis pas satisfait)

Donc voila les protagonistes sont Haruna nakagawa (Sugar project) et Wakamatsu Ai (une nouvelle), des dessins très prochainement!

Pour l'instant un incipit, des bouts d'histoire comme-ci, comme-ça...

http://s5.yousendit.com/d.aspx?id=23SPKG4EHDPMB1F1IYQ7GWX19E

merci je vais lire tout ca

"tout ça" bah...il y aura pas grand chose MDR!
tu peux me dire si c'est mauvais ça me permettra de m'améliorer, même si mon niveau d'écriture est loin d'égaler ceux de feu Kane et Alexiel dans le m! p

enetari a écrit:

merci je vais lire tout ca

c'est tellement pourri que tu l'as même pas lu ou quoi? :???:

non c'est le temps que mon 2e neurone revienne de vacances
un pour lire, un pour écrire

perso j'adore
je suis mdr devant les details qui tuent comme le téléphone
serieux c'est plus a la mode les ongles bleus dégouté
j'aime bien le slogan de la boite de detectives


on dirait que tu cherches a ridiculiser la mode japonaise et toutes les attitudes qui ne servent a rien (peut etre a ridiculiser quelqu'un en particulier ... je ne citerais pas de nom)

la chuite la chuite

personellement je connais pas de ganguro, donc je vois pas de qui tu parles MDR

je cherche pas vraiment à les ridiculiser à proprement parler, mais plutot à les montrer sous un jour sympathique avec leurs qualité et leurs défauts, en pratiquant l'auto-dérision

je continuerais bien l'histoire, mais je suis dans le flou avec l'enquete, j'ai vraiment fait ça sans savoir où sa va me mener

Les vacances de printemps au Japon sont l’occasion de se relâcher après la longue année scolaire passée.
Haruna Nakagawa, 18 ans, compte bien profiter de ce dernier week-end avant de reprendre le chemin du lycée.
D’autant plus que ses parents ont décidé de quitter Tôkyô pour se rendre en province, et échapper au stress de la capitale. Ayant vendu son entreprise, Takashi Nakagawa, le père de Haruna, souhaite en effet couler des jours heureux avec sa famille dans la ville d’Iwaki, au nord de Tôkyô, mais pour notre pauvre petite fille riche, déménagement rime plus avec démangeaisons qu’avec apaisement.

- ne t’inquiète pas, nous ne serons pas totalement éloignés de tout, en moins d’une heure tu sera à Tôkyô, et tu pourras revoir toutes tes amies chaque semaine, répètent les parents pour consoler leur fille.

Mais pour Haruna, ce c’est pas assez. Il faut dire aussi que c’est une kogyaru. Sa vie est tournée autour de deux choses : la mode et ses copines. Quitter ce cocon revient pour elle a s’amputer d’une partie d’elle même. En ce dernier week-end de vacances, elle décide donc de se faire une virée au delphinaium de Tôkyô (après bien sûr s’être ravitaillé en faux ongles, décolorants à cheveux et autres postiches en tout genre pour la semaine).

Uééééé pas mal le prologue ^^
J'aime beaucoup la phrase " déménagement rime plus avec démangeaisons qu’avec apaisement."

SUper question quesque le "DELPHINARIUM" ????

C'est un aquarium géant ou les visiteurs peuvent admirer les poissons dans des aquarium en verre. L'un des plus connus en France est OCEANOPOLIS

Dans se cas vasi y allé :Gaya: ETa celui du japon aussi *ç* fan des pison
Merci du renseignement Rijio

LOL de rieng kirbying-chan ^^
*donne une nuage a kirby (bah quoi ça mange bien des nuages les kirbys?) *sort**

µoaui sa en mange de temsp en temsp sa ale meme gout quela barbe a papa parfois meme

Sinon rijio c'est quand qu'ont ala suite :Hate^^:

Dans le courant de la semaine ^^ (mercredi je pense ^^)
Qu'est-ce que tu as pensé du début?

IL est bien qu'un peu court il est pas mal :Lovvver:

Bonjour à tous!
J'ai été absent ces derniers jours, et je me suis dit que je pourrais en profiter pour m'avancer dans divers projets en cours...Notamment Miss Love Detective donc j'ai fini ce qu'on pourrait appeler un "épisode"...
Ce n'est pas la version définitive, c'est une ébauche, et puis avec vos avis je ferais des modifications.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez!

AFFAIRE N°1 : CADAVRE AU DELPHINARIUM


PROLOGUE


Les vacances de printemps au Japon sont l’occasion de se relâcher après la longue année scolaire passée.
Haruna Nakagawa, 18 ans, compte bien profiter de ce dernier week-end avant de reprendre le chemin du lycée.
D’autant plus que ses parents ont décidé de quitter Tôkyô pour se rendre en province, et échapper au stress de la capitale. Ayant vendu son magasin de joaillerie, Takashi Nakagawa, le père de Haruna, souhaite en effet couler des jours heureux avec sa famille dans la petite ville d’Iwaki, au Nord de Tôkyô, mais pour notre pauvre petite fille riche, déménagement rime plus avec démangeaisons qu’avec apaisement.

- ne t’inquiète pas, nous ne serons pas totalement éloignés de tout, en moins d’une heure tu seras à Tôkyô, et tu pourras revoir toutes tes amies chaque semaine, répètent les parents pour consoler leur fille.

Mais pour Haruna, ce n’est pas assez. Il faut dire aussi que c’est une kogyaru. Sa vie est tournée autour de deux choses : la mode et ses copines. Quitter ce cocon revient pour elle à s’amputer d’une partie d’elle-même. En ce dernier week-end de vacances, elle décide donc de se faire une virée au delphinarium de Tôkyô (après bien sûr s’être ravitaillé en faux ongles, décolorants à cheveux et autres postiches en tout genre pour la semaine).


CHAPITRE PREMIER


Aquarium de Shinagawa. L’un des plus grands et des plus visités d’Asie. Haruna y passait beaucoup de temps avec ses amies, c’était un peu le point de rendez-vous de son « clan ». Mais cette fois-ci c’est seule qu’elle s’y rend. Ce jour là, l’aquarium était bondé.
Malgré sa grande superficie et le fait qu’il soit divisé en plusieurs sections, Haruna connaît tout l’aquarium par cœur. Même Tôkyô est d’ailleurs, pour elle, son terrain de jeu. Tous les quartiers, toutes les rues, lui sont familiers. Dans cette ville tentaculaire, où même un oiseau n’y retrouverait pas son oisillon, elle s’y sent comme un poisson dans l’eau.
Au fil des différentes allées vitrifiées où s’exhibent toutes sortes de poissons exotiques, Haruna repense à tout ce qu’elle a fait durant ces 18 dernières années, aux 400 coups dans tout Tôkyô avec ses amies…
Elle a encore du mal à accepter le fait qu’elle doive bientôt quitter ce cocon qui est, pour elle, son seul repère.
C’est ainsi qu’elle passe toute l’après-midi à errer avec nostalgie dans l’aquarium géant.
Lorsque l’aquarium ferme à 19 heures, Haruna ne sent pas le courage de rentrer chez elle pour préparer ses bagages pour le jour suivant (même si, à vrai dire, se seront ces majordomes qui sont tenus de s’en charger à sa place…). Elle décide alors de dormir à l’hôtel jumelé à l’aquarium. Les tarifs pour la nuit sont relativement chers, étant donné la proximité de la capitale nipponne, et le prestige du delphinarium. Mais ce n’est évidemment pas un problème pour Haruna, chez qui l’argent est dépensé à tort et à travers.
Après avoir réglé les formalités de paiement, Haruna emprunte l’ascenseur de l’hôtel. L’ascenseur est dans un style très chic, avec des boiseries et des dorures totalement inutiles, mais qui sont toujours du meilleur effet pour la clientèle. Née avec une cuillère d’argent dans la bouche, Haruna, y est habituée, elle ne se rend même pas compte de la chance qu’elle a. Pour l’instant son seul souhait est de maudire ses parents qui ont osé la retirer à ses amies, à sa ville…Prise dans ses pensées, elle se rend compte qu’il y a quelqu’un d’autre dans l’élévateur. C’est une fille, elle aussi, qui attend docilement que l’ascenseur s’arrête à son étage. Sans même avoir vu son visage, Haruna la dédaigne déjà : elle est vêtue d’un pull en laine rose, et d’une jupe blanche. Elle porte des couettes rabattues vers l’arrière. Dans le dictionnaire de la kogyaru qu’est Haruna, cela signifie : « attention : paysanne en vue ». C’est tout à fait le genre de petite fille sage que Haruna adore s’amuser à insulter avec ses amies. En se demandant qu’est-ce que ce genre de fille pouvait bien faire dans un hôtel pareil, la sonnerie indiquant que l’ascenseur est arrivé au but retentit. C’est alors qu’elle se rendit compte que la jeune fille qui l’accompagnait silencieusement s’arrêtait au même étage qu’elle. Haruna lui lança le regard de mépris qu’elle affectionnait tout particulièrement lorsqu’elle croisait un « cul-terreux », comme elle les appelait, l’air de dire « comment toi, sale insecte tu oses vivre sur la même planète que moi ? ». La jeune fille resta stoïque, ne s’étant même pas rendu compte que Haruna venait tout juste de la toiser. Elle se rendit vers sa chambre aussi calmement qu’elle était entrée dans l’ascenseur. Haruna soupira puis elle aussi se dirigea vers sa chambre.
Elle prit son téléphone aussi multicolore que ses ongles, qui d’ailleurs étaient assortis ensemble, (préceptes de mode obligent) pour passer un rapide coup de fil à un de ces majordomes pour prévenir qu’elle ne rentrerait pas parce qu’elle dort chez une de ces amies, sans donner d’autres informations.
Après avoir passé un coup de fil à chacune ces amies, pour leur dire à quel point elle aurait envie de se couper les veines plutôt que de quitter Tôkyô, et surtout se raconter les derniers potins (le tout pour 3 heures 46 de communication téléphonique), Haruna extenuée de n’avoir rien fait de sa journée décide de prendre un bain dans la baignoire-jacuzzi en marbre de l’hôtel, pour ensuite aller se coucher.
Sans doute parce qu’elle n’avait sa décoloration hebdomadaire, la pauvre Haruna ne pouvait pas trouver le sommeil. Elle décida de sortir sur la terrasse prendre un peu l’air. Elle pensait continuellement à son déménagement, elle s’en rongeait les ongles (enfin au sens figuré parce que pour rien au monde elle ne se mutilerait les ongles, comme l’ordonne l’un des préceptes de la mode, qu’elle et ses amies ont créés pour éviter toute faute de goût, en toute circonstance). Les bruits de la ville toujours animée apaisaient Haruna qui y retrouve ses repères lorsqu’elle se sent mal…
Sans s’en rendre compte, Haruna s’assoupit. Elle se réveilla aux alentours de 3 heures du matin à cause d'un fracas, venant du couloir de l’hôtel. Elle retourna ensuite sur le lit à baldaquin où elle était censée dormir.

CHAPITRE DEUX

Elle se réveilla ensuite en sursaut quelques heures plus tard, arrachée au bras de Morphée par un cri strident.
Se précipitant (après avoir fait un check-up vers le miroir pour savoir si elle était toujours impeccable) vers le couloir de l’hôtel pour savoir ce qui se passait. Une fois sortie de sa chambre, vêtue d’un peignoir rose à plumes, elle vît tous les clients de l’étage dans ce même couloir, tous, eux aussi sortis voir d’où provenaient les cris.
En tournant la tête, elle vit une femme accroupie sur le sol l’air hagard. Elle s’approcha et vit dans la chambre une deuxième femme plus âgée gisant au sol, entourée par toute sortes de sucreries et de papier de bonbons. La jeune fille que Haruna avait rencontrée plus tôt dans l’ascenseur se tenait près d’elle, lui palpant le poignet puis le cou. Lançant un regard vers la clientèle de l’étage qui s’était attroupée autour de la chambre, elle leur demanda d’appeler le service de sécurité de l’hôtel, d’un ton presque solennel. Elle prit ensuite son téléphone portable, puis composa un numéro.

- Allô papa ? Oui c’est Ai. Il faudrait que tu viennes au plus vite à l’hôtel du delphinarium de Shinagawa. Il y a un cadavre chambre 203. Non, Eiji est resté dans la chambre. D’accord, dépêche-toi.

Ne comprenant rien à ce qui se passait, Haruna s’approcha de la jeune fille.

- Bordel, qu’est-ce qui se passe ici à la fin ?? Y a…

Haruna fut coupée par le cliquetis de la télévision qui s’éteint automatiquement au bout d’un certain moment si on ne rajoute pas de pièce.
La jeune fille au pull en laine rose repris :

- Cette femme est morte. Que personne ne touche à rien avant l’arrivée de la police !

La victime était âgée d’une cinquantaine d’années. Elle tenait d’une main un pistolet, et avait un énorme trou sur la tempe gauche. Le sang séché tâchait le tapis du sol et tous les papiers de bonbons qui traînaient sur le sol. Haruna qui se sentait s’évanouir se demandait comment la pauvre petite cul-terreuse quelle avait aperçut dans l’ascenseur pouvait faire preuve de tant de sang-froid, avec son petit corps chétif, face à la situation presque surréaliste. C’est alors que les agents de l’hôtel vinrent. La jeune fille s’approcha d’eux et leur dit :

- Je m’appelle Ai Wakamatsu. Il y a un cadavre chambre 203. Mon père est inspecteur de police, je viens tout juste de l’appeler, il ne devrait plus tarder à présent.

Haruna était complètement hallucinée par la scène qui se passait juste devant ces yeux. Elle pensait qu’elle était en train de rêver. En jetant un coup d’œil au cadavre qui gisait à moins de 5 mètres d’elle dans la chambre, elle fût étonnée par la grande quantité de glaces à moitié fondues qui traînaient au sol, surtout pour une femme de l’âge de celle qui s’était plantée une balle dans le crâne. En se retournant, elle vit les hommes de l’inspecteur de police qui parlaient avec la femme accroupie au sol qui avait du mal à s’exprimer clairement, tandis que l’inspecteur lui-même parlait affectueusement à sa fille…
Celle-ci prit son père par la main lui montrant le cadavre dans la chambre.

- Regarde papa, tu vois elle tient le pistolet de la main droite. Or la balle a fait une marque à droite…Tu ne trouve pas ça étrange ? Quelqu’un qui se tire une balle avec la main droite, tire sur la tempe gauche non ?

L’inspecteur sourit à sa fille. Puis il ajouta :

- Tu as raison Ai. En plus tu vois, il n’y a pas de marque de brûlure sur la blessure. Ce qui veut dire que…
- La balle a été tirée à bout portant ! Continua la jeune fille. Ce qui veut dire que c’est un meurtre maquillé en suicide !!

L’inspecteur se leva et se dirigea vers le personnel de l’hôtel.

- Bouclez le secteur et appelez-moi les responsables de cet hôtel. Le meurtrier est parmis nous.

CHAPITRE TROIS


8 heures. Cela faisait près de 3 heures que Haruna était bloquée à l’intérieur de l’hôtel, confinée au même étage, comme les autres « meurtriers potentiels ». A cette heure, elle devrait déjà être en train de se préparer pour prendre le train première classe sensé l’emmener à Iwaki.
Tous les clients de cet étage sont présents. Il y a en tout et pour tout 8 personnes qui tournent en rond dans la pièce. Il y a Haruna, Ai Wakamatsu et son jeune frère Eiji, lui resté dans la chambre, un couple de personnes âgées, une famille de 3 personnes, et la femme qui était accroupie lors de la découverte du corps.
Haruna décida d’en savoir plus et s’approcha d’Ai.

- Bonjour je suis Haruna Nakagawa. Est-ce que vous avez du nouveau là-dessus ? Vous savez quand le responsable sera arrêté ?
- Hum…Non pas vraiment. On peut penser que le coupable a été tenté de voler le cadavre, puisque ses bijoux ont été retrouvés un peu partout, mais qu’avec le vacarme que ça a produit, le fautif a pris la fuite sans demander son reste…
- Non attends…La plupart des clients ici n’ont pas besoin de voler, ils sont tous riches…Le couple de vieux là-bas sont des connaissances de mon père. Ils travaillent aussi dans la vente de bijoux, ils n’ont vraiment aucune raison de voler une pauvre femme.
- Ah…Répondit Ai en haussant les épaules Tu sais moi…J’ai gagné les billets pour le delphinarium dans une tombola…La nuit était comprise dans le ticket, donc j’ai emmené mon petit frère…J’habite à Iwaki, mais mon père travaille à Tôkyô…
- A Iwaki tu dis?!?

Haruna n’eut pas le temps de finir lorsque le père de la jeune Ai arriva en compagnie de ses hommes. Sa fille s’approcha de lui pour savoir s’il avait eut du nouveau.

- Il n’y a que 2 caméras à cet étage. Elles ont toutes les 2 été endommagées. Cependant la seule chose qui soit sure, c’est que le tueur est à cet étage, puisque la caméra de l’ascenseur n’a enregistré aucun mouvement nocturne. Tu m’as dit que la télévision s’est subitement arrêtée aux environs de 4 heures 20 du matin, c’est bien ça ?
Or sans pièces, les téléviseurs de cet hôtel s’arrêtent automatiquement après 30 minutes. Ce qui veut dire que la victime a été tuée dans les 3 heures 50, au plus tard. On va interroger chaque client, Eiji dort toujours ?

La jeune fille fit un oui de la tête puis retourna s’asseoir. Haruna la rejoint pour savoir où ils en étaient. Elle ne comprenait toujours pas ce qui aurait pu pousser quelqu’un à commettre un meurtre, surtout ici, en sachant qu’il y aurait du monde qui entendrait le coup de feu.

- Haruna, tu m’as bien dit que tu as été réveillée par un fracas vers 3 heures ce matin ?
- Bah oui j’étais sur la terrasse et en retournant au lit, j’ai vu l’heure sur le radio-réveil de l’hôtel.
- Non mais ça ne colle pas ! Si la télé c’est arrêtée au bout de 30 minutes, la victime était forcément encore vivante à 3 heures du matin…
- Le tueur a peut-être rajouté des pièces avant de partir ?
- Non ce n’est pas possible. La télé n’accepte qu’une pièce à la fois et il faut en rajouter toutes les demi-heures, c’est pour éviter que les clients ne s’endorment la télé allumée…

Les deux jeunes filles se rendirent dans la chambre où le meurtre avait été commis Tandis que le père d’Ai continuait d’interroger les clients.

- Tu vois la femme qui est là ? Repris Ai. C’est la nièce de la défunte. Elle va récolter toute la fortune de la vieille femme !
- Tu pense qu’elle a tué sa tante pour récolter l’héritage ?
- Ce qui importe ce n’est pas ce que je pense, ce sont les fait !

Haruna regarda son interlocutrice du coin de l’œil.

- T’as quel âge pour parler comme ça ?
- 17 ans, mais j’adore regarder les enquêtes policières à la télé. Je ne peux pas décrocher des ces rediffusions…
- Non mais t’es vraiment tarée ! T’es bien la fille d’un flic !
Ah et regarde-moi toute cette glace fondue ! Ça pue ! Et puis qu’est ce que ça fout là ?
- Hein la glace ?

Ai sursauta et accourut vers son père sous le regard intrigué de Haruna, qui se demandait ce qu’elle avait dit de mal.

- Papa ! Papa ! Je sais qui a tué la vieille femme !
C’est la nièce qui est responsable de la mort de femme !!

La femme en question répondit violemment à l’accusation de la jeune fille.

- Comment oses-tu sale petite effrontée ! Il s’agit de ma tante ! Jamais je ne lui aurais jamais fait de mal !!
- Calmez-vous. Répondit le père d’Ai, puis se tournant vers sa fille, il lui demanda : Ce sont de très graves accusations que tu portes là, qu’est-ce qui te fait dire ça ?
- Elle ne sait pas ce qu’elle dit, ce n’est qu’une gamine !!! Reprit la femme, excédée. De toute façon, à l’heure de la mort de ma chère tante, j’étais au bar de l’hôtel, partie prendre une collation ! Les serveurs pourront l’attester !

Ai repris

- C’est ce que vous avez voulu nous faire croire. Tout d’abord vous avez masqué l’heure de la mort. La victime n’est pas morte à 3 heures 50, comme nous le pensions, mais bien vers 3 heures du matin.
- Pourtant la télévision…Reprit Haruna
- Tu as dit toi-même avoir entendu du bruit vers 3 heures c’est bien ça ?
- Oui mais je n’étais pas bien réveillée en fait et puis…
- Non c’est bien toi qui as raison. Ce que tu as entendu c’était bien les deux femmes qui se battaient et le coup de feu tiré. L’assassin a simplement truqué l’heure de la mort pour pouvoir ensuite se rendre au bar ayant ainsi un alibi solide, et pour cela elle a utilisé les glaces qui jonchent sur le sol. C’est une méthode d’une facilité enfantine !
On prend un fil que l’on utilise pour tendre la pièce et que l’on fait tenir sur la table avec une glace qui tient la place de levier.
Petit à petit la glace fond e tau bout d’un moment le fil ne joue plus son rôle de tenseur. La pièce tombe dans la fente du téléviseur et reste allumé pendant que la nièce prend tranquillement un verre au bar de l’hôtel.
C’est comme ça que VOUS avez masqué par la suite cet horrible meurtre en suicide !
Sauf que dans la précipitation vous n’avez pas mis l’arme dans la bonne main. Spontanément quelqu’un qui se suicide tire du même côté que la main qu’il utilise pour se tuer. De plus lorsque l’on se colle le revolver sur la tempe pour tirer, ça provoque une brûlure qui forme une auréole autour de la blessure.

L’inspecteur se retourna vers le coupable dévoilé par sa fille

- Qu’est ce vous avez à répondre madame ?

La femme se mit à sangloter, puis tenta tant bien que mal de répondre

Ma tante était une mégère, elle me traita comme son esclave, je n’en pouvais plus il fallait que ça cesse ! Je devais supporter tout ça simplement pour avoir l’héritage ! Mais c’était trop dur, j’ai craqué…

Se tournant une nouvelle fois vers sa fille, il lui dit :

- Bien joué Aichan, Réveille ton petit frère, un de mes hommes va te ramener à la maison…

Puis il emmena la femme qui continuait de plus pleurer vers l’ascenseur.
Haruna rétorqua à Ai :

- Dis donc, comment t’as fait pour être sure de ton coup ??
- Je ne l’étais pas, je n’avais aucune preuve de ce que j’avançais, j’espérais juste qu’elle craque devant tous les clients de l’hôtel, pour nous donner des aveux…Et puis le coup de la pièce que l’on garde accrochée avec une glace, j’avais déjà vu ça dans l’un des épisode du « sensible inspecteur Maigret », c’était facile !


EPILOGUE


Train de Tôkyô, catégorie première classe. Haruna Nakagawa, 18 ans, endormie, vient de passer ce dernier week-end avant de reprendre le chemin du lycée. Ce dernier week-end elle ne l’oubliera jamais. Celle pour qui la vie ne se résumait qu’à son clan d’amies et aux dernières nouveautés en matière de mode, vient de prendre conscience d’une nouvelle dimension dans la vie. Elle sait à présent que la vie est sacrée, et qu’elle peut être enlevée à tout moment. A partir d’aujourd’hui sa vie ne sera plus comme avant, même si, pour elle, la vie peut avoir pris une nouvelle dimension tout en ayant des ongles assortis à son sac à main et à sa coiffure…

Ton histoire est vraiment génial Oo
Comment tu as fait pour savoir le coup de la piece et de la glace ? Tu l'as vu dans une série ou tu l'as inventé ?
Sinon, je suis sûr que dans les prochains épisodes, Haruna et Ai, vont se revoirent xD
Vivement la suite !

Perso j'aime pas trop. C'est vrai que ça ressemble à Détective Conan et même à un manga un peu plus ancien sur un détective collégien, ce qui me gêne un peu. L'histoire part trop vite, les caractères des persos sont pas trop bien encadrés, le dénouement est trop succint et les réactions pas naturelles.
Y a pas de fautes, pas beaucoup de répétions, les persos des deux filles sont intéressants, on a envie de les voir évoluer dans des histoires qui les mettront plus en valeur

Alexiel a écrit:

C'est vrai que ça ressemble à Détective Conan et même à un manga un peu plus ancien sur un détective collégien, ce qui me gêne un peu.

bah à vrai dire je n'ai jamais lu ni Conan, ni l'autre manga dont tu a parlé dont je ne connais même pas le nom.
J'ai été inspiré à vrai dire par un clip vidéo japonais, mettant en scene les W en détectives.

Alexiel a écrit:

L'histoire part trop vite, les caractères des persos sont pas trop bien encadrés, le dénouement est trop succint et les réactions pas naturelles.

A ce propos je ne suis pas contre quelques conseils, ce que tu dit est sans doute exact, mais n'ayant rien sur quoi je puisse trouver des éléments de comparaison, je ne pense pas que je puisse m'améliorer de ce côté...

Quels conseils donner? Tout vient avec de l'expérience. J'écris depuis la quatrième, on voit la différence entre mes écrtis d'il y a cinq ans et ceux d'aujourd'hui. En ce qui me concerne, je lis beaucoup, donc j'ai appris sur le tas si on peut dire

Ah une bonne petite histoire...c'est agrébla à lire mais j'ai remarqué quelques peits problèmes

par exemple IL ME SEMBLE qu'au début du texte c'est du présent et après tu as changé de temps en mettant le passé simple enfin je ne suis pas totalement sûre

et lorsqu'il y a les dialogues on comprend pas trop qui parle... mais sinon c'est bien j'aime bien

Oui j'avais cru remarquer ce problème de temps aussi, mais comme j'étais pas sûre j'ai rien dit.

okay donc on est 2


et ausis ce qui me genait c'était le dénouement un peu trop rapide a mon goùut mais sinon c'est bien...