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 Ninja Scroll

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2 participants
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Kurems
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Kurems


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MessageSujet: Ninja Scroll   Ninja Scroll EmptyDim 28 Aoû - 17:07

Ninja Scroll

Ninja Scroll Ninjascroll07xw.th

Le coffret ci-dessus est l'édition coréenne limitée Z3 pour les 10 ans du film, chez OLY, et non l'édition française Z2 éditée par MANGA ENTERTAINMENT


En ces temps, où l'affiche du dernier Disney orne les murs de nos villes, vous vous dites que le dessin animé sert de plus en plus de prétexte à un matraquage commercial, destiné à vendre des peluches, figurines et autres hamburgers d'une grande chaîne de restauration rapide. Et bien pour vous tous, qui en avez marre de voir que dessin animé rime avec animaux parlants et autres niaseries du même acabit, j'ai une des solutions...

WARNING! WARNING, WARNING!
Ce film a été interdit au moins de 12 ans en France lors de sa diffusion sur CANAL+.
Violence et sexe sont le panaché de Ninja Scroll, sans qu'aucune scène ne sombre dans du hentai tout de même. Mais les censeurs étaient cette fois vraiment très larges d'esprit pour l'autoriser aux 12-16 ans, à mon humble avis.


Fiche technique
Titre original : Jûbei Ninpôchô
Genre : Action
Année de production : 1994
Produit par : Mad House / Movic Inc. / Toho / JVC
Histoire originale : Yoshiaki Kawajiri
Producteur : Shigeki Komatsu, Haruo Sai, Masaki Sawanobori,
Directeur : Yoshiaki Kawajiri
Scénario : Yoshiaki Kawajiri
Chara-Design original : Yoshiaki Kawajiri
Chara-Design : Yutaka Minowa
Storyboard : Yoshiaki Kawajiri
Directeur artistique : Hiromasa Ogura
Directeur de l'animation : Yutaka Minowa
Directeur de la photographie : Hitoshi Yamaguchi
Musique : Kaoru Wada
Acteurs :
-Aono Takeshi : Dakuan
-Shinohara Emi : Kagero
-Yamadera Kouichi : Kibagami Jubei
-Wakamoto Norio : Utsutsu Mujuurou
-Seki Toshihiko : Yurimaru


Résumé
Japon féodal. Jubei Kibagami est un ronin solitaire, un samurai sans maître qui, pour quelques pièces d'or, met son sabre au service des nécessiteux. Après avoir rencontré Kagero, femme ninja et seule survivante d'un groupe qui enquête sur l'étrange épidémie qui semble frapper un petit village, et un mysterieux moinillon qui parait en savoir long sur cette afffaire, Jubei va devoir affronter les huits démons de Kimon, à la tête desquels trêne Gemma, vieil ennemi dont Jubei pensait être debarrassé depuis bien longtemps.....

Avis
Alors qu'on se désespérait de voir un jour les cinéastes japonais ressusciter leur genre fétiche, le film de sabre (ou chambara), Yoshiaki Kawajiri signait en 1994 cet hommage dévastateur à tous les Baby Cart, Kyoshiro Nemuri et autres Musashi Miyamoto de la Terre, avec cette oeuvre extraordinaire qui reste un édifice incontournable de l'animation nippone. Et même si les samurai ont depuis fait leur come back "live" avec le Tabou de Nagisa Oshima, on n'est pourtant jamais allé plus loin dans la démesure jouissive.
Ninja Scroll est un film orienté 100% action. Les aventures du ronin Jubei fusent à cent-à-l'heure. Régulièrement (mais non mécaniquement), il affronte les démons à la solde de son ennemi juré. C'est pour le réalisateur l'occasion d'inventer des scènes de combats époustouflantes, d'une créativité débordante. L'animation parfaitement fluide permet d'apprécier ces chorégraphies fascinantes. Ces joûtes s'accompagnent d'effusions de sang et autres effets gores destinant ce film à un public mature et averti. L'histoire file à toute vitesse mais laisse néanmoins une place suffisante au développement des principaux personnages. Les rapports entre Jubei et Kagero évoluent tout au long du film, ce qui apporte une dimension dramatique supplémentaire.
Dès la première scène, il démontre sa maîtrise absolue de son sujet : un pont, quatre hommes, les trois premiers veulent reprendre le sabre détenu par le quatrième. En trois coups de sabres, tout est réglé. Mise en place simple et efficace (envol d'oiseaux et effets sonores adéquats), sécheresse du découpage, utilisation du hors-champ et de l'ellipse ultra-brève, corps truqués (un géant dissimule en fait un nain dans une armature), mise à nue de l'adversaire (le flingue coupé en deux)... On est ici en présence d'une véritable mise-en-scène dôtée d'une précision qui ferait pâlir bien ''d'authentiques'' réalisateurs. Après cette brillante démonstration de savoir-faire, le réalisateur passe aux choses sérieuses : la découverte de villageois massacrés sur une plage tandis que des nuées de corbeaux envahissent les maisons rend directement hommage à Goyokin de Hideo Gosha. Là encore, restitution parfaite de l'espace, sens inné de l'atmosphère et de la narration concise. Imparable.

Le chara-design très trempé dans le plus pur style de Kawajiri séduira ou révulsera. Ces longs visages étirés sont marqués par des traits incisifs, traits accentués par des couleurs très contrastées. Si les principaux personnages sont soignés, les huit démons ne le sont pas moins et leur design, qui va généralement de pair avec leur pouvoir, est imparable et diablement original.

L'univers de Ninja Scroll est particulier. Au beau milieu de la réalité d'un Japon féodal, évoluent naturellement des personnages fantastiques particulièrement puissants.
Yoshiaki Kawajiri, réalisateur culte de films comme La Cité Interdite (Wicked City), Cyber City Oedo ou le majestueux Vampire Hunter D - Bloodlust, réalise en 1994 ce Ninja Scroll qui reste l'une des dates marquantes de l'anime japonais et du cinéma fantastique en général.
Kawajiri apprécie les mélanges audacieux: "J'utilise souvent des créatures extraordinaires dans mon travail car seule l'animation peut les faire exister". Cette phrase résume parfaitement la problématique du réalisateur : rendre crédible ce qui ne l'est pas.
Car Kawajiri n'est pas un vulgaire faiseur d'OAV mais un véritable auteur. De l'exceptionnel La Cité Interdite (Wicked City) en passant par la mini-série Midnight Eye Goku, il a su poser les bases d'un univers personnel que ne renierait pas John Carpenter lui-même. Car les univers paranoïques bâtis par Kawajiri reposent sur les faux-semblants, les personnages en trompe-l'oeil, la menace omniprésente et une inventivité totale en matière de créatures de cauchemar. Ajoutez à celà une vraie fascination pour les héros insoumis et ouvertement individualistes, et vous avez un concentré des The Thing, They Live et autres New-York 1997. Dans le domaine de l'animation, une telle cohérence est tout simplement rarissime et ne trouve guère d'équivalents que chez les géniaux Hayao Miyazaki (Tonari no Totoro, Mononoke Hime) et Rin Taro (X - 1999, Harmageddon, Tokyo - The Last Megalopolis).

L'heure et demie qui va suivre est tout simplement ce que l'on a vu de plus spectaculaire en matière d'animation au cours des 15 dernières années (Mononoke Hime mise à part). Au gré d'une intrigue allègrement cynique (héros pourri et totalement manipulé, héroïne aussi belle que son corps est empoisonné, adversaires aussi lâches que balèzes), les idées géniales s'enchaînent au rythme de 24 par seconde et le soufflet ne retombe jamais. Kawajiri varie les décors, multiplie les situations et dilemnes pervers, se vautre avec bonheur dans le gore et la torture, tronçonne des torses, transperce des crânes, massacre des pelletées d'innocents, règle des batailles à un contre 200 en ricochet contre les arbres d'une forêt colossale ou en assauts rebondissants sur les toits de la capitale, truffe les affreux de pièges mortels ou de pouvoirs terrifiants, saupoudre le tout d'une large rasade de sexe et de vices en tous genres... Sutout, il n'oublie jamais (vous l'aviez compris) de mettre véritablement en scène chacune de ses idées barrées. Plus généreux, tu meurs.
L'histoire, si elle peut paraître au premier abord assez simpliste, s'enrobe par la suite de diverses ramifications politiques et autres toiles sentimentales (pour ne pas dire sexuelles), qui vont donner au film une profondeur psychologique des plus intéressantes. Voir à ce sujet l'utilisation de la femme fatale, leitmotiv dans l'oeuvre du réalisateur. Mais l'intérêt du film se situe ailleurs, car Kawajiri aime à mélanger les genres, le cinema d'horreur cotoîe le chambara ou film de sabre japonais, de même, des scènes de sexe très explicites viennent se glisser de temps à autre dans le métrage. Mais ces intermèdes sexuels ne sont pas gratuits et viennent toujours servir soit le scénario soit le caractère d'un personnage. Le film s'apparente aussi dans sa construction à un jeu video, un beat 'em all pour être plus précis, Jubei affrontant les démons de Kimon les uns après les autres jusqu'au "boss" final, Gemma en personne. La violence est extrêmement graphique, et on ne compte plus les corps demembrés, les têtes tranchées et autres sévices dignes du gore italien des années 1970. Mais cela est sublimé par une mise en scène et un découpage virtuoses qui en démontreraient à la plupart des réalisateurs de cinema "live". Rares sont les cinéastes capables de s'adonner corps et âmes à la plus pure ''exploitation'' sans faire une once de compromis artistique et sans jamais se laisser aller à la facilité. Kawajiri est de ceux-là.

Onze ans après, Ninja Scroll reste confortablement installé en haut de son piedestal et peut être considéré encore aujourd'hui comme l'une des références majeures du film d'action. La mise en scène très dynamique de Kawajiri continue de fasciner et d'inspirer. Définitivement culte !
Ninja Scroll marque l'apogée de la formule Kawajiri. Bien que jusque là cantonné à des univers contemporains/futuristes, le réalisateur semble s'épanouir dans le film en costume. Le moindre détail, le moindre recoin de plan portent sa marque indélébile.
On attend de pied ferme sa suite actuellement en développement et qui sera réalisée par Kawajiri lui-même.

Photo de l'édition limitée coréenne et quelques images tirées du DVD coréen

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Ninja Scroll Ninjascroll57in.thNinja Scroll Ninjascroll45cr.thNinja Scroll Ninjascroll37vx.th

Le coffret limitée coréen comporte :
DVD 1
# Image recadrée 16/9
# Son :
- Japonais en 2.0, DDEX5.1 et DTS 6.1
- Anglais en 2.0, DDEX5.1 et DTS 6.1
- Espagnol et Francais en 2.0
# Sous titres : anglais et coréen
# Suppléments : Interview du réalisateur, étude des personnages, art-design, bandes-annonces, gallerie de photos...

DVD 2
# Image : 4/3
# Son : anglais et japonais
# Sous titres : anglais et coréen

La fermeture est magnétique, les écritures sont en rouge métallique brillant.
Coffret ouvert : on distingue le digipack de l'édition 16/9 du film (avec VF). A l'intérieur du digipack, on trouve de nombreuses photos extraites du film sur un très joli papier glacé. Derrière se trouve le boitier amaray contenant la version 4/3 avec sous-titres anglais. Et enfin le poster ainsi que l'enveloppe cachetée renfermant les photos d'exploitation (je vous laisse la surprise d'acheter le coffret pour les découvrir).
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Rijio
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MessageSujet: Re: Ninja Scroll   Ninja Scroll EmptySam 29 Oct - 19:33

Merci beaucoup pour cet exposé, c'est vrai qu'en voyant les quelques images une interdiction aux moins de 16 ans serait pas du luxe...Perso, les films ultra-violent comme ça c'est pas trop mon truc, mais d'un autre côté les histoires qui se passent dans le Japon féodal, ça m'interresse grandement ^^
Don pourquoi pas ^^
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http://rijio.deviantart.com/
 
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