Osû! Tatakae! Oendan
Mon truc à un nom à coucher dehors, mais au moins il est fun et original, ce qui manque trop ces dernières années dans le jeu vidéo!
Dernier né du studio iNiS, à qui l'on doit déjà
le célèbre et tumultueux Gitaroo Man sur PS2, Osû! Tatakae! Oendan n'est pas un
rythm game comme les autres.
Qu'est-ce que c'est?
Avant de vous expliquer exactement ce qu'est ce
jeu carrément indispensable à tous les nipponophiles et amateurs de curiosités que nous sommes, asseyez-vous, mettez-vous à l'aise, et évitez de boire ou de manger quelques choses, pour éviter de vous étouffer. Remémorez-vous quelques dessins animés sur le thème du sport, comme Olive et Tom (Captain Tsubasa) ou Jeanne et Serge (Attacker You).
Ca y est, vous avez bien les images en tête? Est-ce que vous vous souvenez des
supporters des héros, ceux qui sont dans les tribunes à scander les encouragements qui les pousseront à la victoire (Les Oendan)? En gros, dans OSU! TATAKAE! OENDAN,
c'est leur rôle que vous jouez, celui des supporters...Si le concept par chez nous peut prêter à de franches rigolades quand on les apparente aux hurluberlus qui chantent des chansons à la con au parc des Princes au Japon, les club d'Oendan sont pas trop là pour rigoler. C'est un truc de mec, de vrai, avec tout ce que ça implique!
Et ce serait trop commun si c'était simplement supporter des sportifs qui ont l'habitude d'être choyés. Non,
vos poulains, ce sont des gens de la vie de tous les jours, qui ont juste besoin d'un petit coup de pouce, dans les situations les plus banales (enfin, façon de dire...).
Ces personnages à aider (qui se débloquent au fur et à mesure), sont repérables sur une petite carte grâce à leur panneau "
Help". On clique dessus, et hop, une petite histoire en
Digital Comics apparaît. Toujours très claire,
pas besoin de comprendre un mot de japonais pour bien saisir, à part peut-être une ou deux. On a par exemple, pour la première, un petit étudiant qui ne peut pas travailler en paix à cause du bruit que fait sa famille, un autre qui se bat en duel pour conquérir le coeur d'une jeune demoiselle, ou d'autres vraiment plus
débiles comme un homme dans le métro qui veut absolument aller aux toilettes, ou ce brave restaurateur qui n'en peut plus de n'avoir personne dans son restaurant. Dans tous les cas, elles sont présentées de manière très explicites, et surtout elles sont
très drôles, vraiment le "style" nippon!
Une fois la petite intro expliquant le cas du personnage, ce dernier "crie" le nom
OOOOEEENNNDDAAAANN (ou bien "o...ennn....dan" pour le cas de celui qui a une envie pressante). Une musique se lance, et
les Oendan se ramènent rapidement, et viennent aider. C'est là que l'on commence à jouer.
Le concept du jeu est très simple, et repose sur
trois systèmes fondamentaux :
- Le premier,
des ronds numérotés et de différentes couleurs.
Il faut ici appuyer en rythme sur les différents numéros, dans l'ordre dans lesquels ils sont apparus. Au départ c'est facile, les chiffres ne dépassent pas les 2-3 affichés à l'écran, mais au bout de quelques chansons on peut se retrouver avec 7-8 numéros affichés en même temps, ce qui complique tout de suite les choses.
-
Les boules. Ici,
des chiffres sont aussi numérotés et suivent généralement l'ordre de ceux indiqués au dessus. La particularité de ceux-là sont qu'
une fois le chiffre appuyé, une boule ainsi qu'un tuyau s'affiche. Il s'agit donc de guider la boule dans le tube. Au départ les tubes sont faciles et le rythme lent, mais on se retrouve vite avec des formes de tubes plus durs et des rythmes bien plus rapides.
- Et
les roues. Apparaissant à un moment précis (important de bien retenir quand elles apparaissent),
il faut tourner comme un sourdingue la roue via le stylet. Une barre se remplit, si on arrive à l'emmener en haut avant la fin du temps, chaque tour "bonus" se traduit par des points en plus et une vie augmentée.
Bon exercice pour exploser l'écran de la DS, prévoyez des DS de rechange car le jeu vous aller le garder, si vous l'achetez en import!
- Puis après quelques variations, comme plusieurs chiffres en un chiffre...
Si le principe peut paraître assez simplet, dans la pratique il en est bien autrement. Enchaîné ces trois choses, quand il y en a beaucoup et quand c'est très rapide, est bien plus dur qu'il n'y parait, surtout que parfois le rythme de la musique change, ce qui fait perdre de la vie très rapidement.
Pour ce qui est de
la bande son, vous vous doutez bien qu'avec la tête qu'ils ont, les membres ne sont
pas du genre à se passer du Lorie dans un beau lecteur MP3 dernier cri. On a plutôt droit à du bon petit Rock bien gras, tendance californienne/winner attitude tout droit venu d'un juke-box de fond de bar.
Sont présents des groupes comme Asian Kung-Fu Generation (Loop & Loop), The Blue Hearts (Linda Linda), B'Z (Atsuki Kodo no Hate) ou encore L'Arc~En~Ciel (avec Ready Steady Go). Que du bon, du moins si on oublie la présence des
Morning Musume (propos non objectif, il y a des fans des Moring musume sur ce forum) ou encore des ballades lors du scénario qui raconte une histoire d'amour.
Les plus:-Très dur (pour ceux qui apprécient ce genre de soft)
-Ambiance loufoque
-Simple d'accès
-De très bonnes musiquesLes moins:-Trop court
-Trop dur, le mode insane est impossible à moins d'avoir des yeux bioniques et des bras de RoboCop
-Pas assez de variété au niveau des thèmes musicauxQuelques images d'illustrations cliquables:Soundtrack:Asian Kung-Fu Generation -
Loop & Loop 175R -
Melody Morning Musume -
Koi no Dance Site Ulfuls -
Gatz daze!! The Blue Hearts -
Linda Linda Tomoyasu Hotei -
Thrill Nobody Knows -
Kokoro Odoru B'z -
Atsuki kodo no hate Linda Yamamoto -
Neraiuchi
Kishidan -
One Night Carnival Road of Major -
Taisetsuna mono Yaida Hitomi -
Over The Distance Orange Range -
Shanghai Honey The Yellow Monkey -
Taiyou ga Moeteiru L'Arc-en-Ciel -
Ready Steady Go