Voilà ^^" j'ai commencé à écrir un petit texte a partir d'un réve... Je sais toujours pas si je vais arriver à le finir mais normalement j'ai la trame complete de l'histoire gravé dans la tête donc il faut juste éviter que je me demotive ^^"
Le récit est assez ... mature si l'on peut dire donc je garantie pas que pour la suite ça soit lisible pour tout le monde ... Normalement oui mais ... Bref rester il arrive parfois que je parte dans des descriptions un peu hard selon mon humeur ^^"
Pour le moment je pense pas que sa soit choquant ^^ Je vous préviendrais à chauqe debut de post ^^"
Maintenant je vous laisse lire !
Le Disciple des
Ténèbres
-1-
Comment résister à la noirceur de la nuit ? Elle se sentait tellement attirée par ce noir d’encre qui semblait lui dévoiler un monde qu’elle n’avait jamais approché.
Elle, qui était si blanche, si pâle,…Ses cheveux roux ondulants flamboyaient, dansaient comme des feux dans cette noirceur. Elle était vêtue de blanc ; elle rayonnait, scintillait telle une étoile dans le néant. Comment pouvait elle se retrouver ici, dans les rues sombres du quartier malfamé de la petite cité Réal du royaume d’Aléa ? Elle semblait être aspirée dans ces ténèbres, ces passages étroits antres les battisses de briques où les brises glacées s’engouffraient.
Elle tressaillit et se serra encore plus contre le mur froid et rugueux d’une maison, comme pour se dissimuler malgré sa silhouette claire qui reflétait les rares rayons de lune qui filtraient. Mais comment pouvait-elle être ici ? Pourquoi avoir délibérément traînée le pas pour rentrer dans ce qu’elle pouvait appelé sa « Maison », alors que de nuits les rues étaient si inhospitalières ? Sans compter, n’était-elle pas une proie de choix ; une belle jeune fille à peine sortie de son innocence ; ni armé, ni protégé par quiconque, … et si repérable alors que la pauvre enfant ne voyait rien tant ses yeux marron vert étaient habitués à la lumière. Mais elle ne semblait pas consciente de ces dangers qui aurait fait trembler plus d’un mercenaire aguerri et armé jusqu’aux dents, tant que le passage était étroit et les lieux lugubres. Bien au contraire elle était dans une situation des fascination, de curiosité, d’alerte dans cette découverte d’une autre facette de la ville ; elle qui croyait tant la connaître. Elle se sentait s’égarer dans sa contemplation ; elle ne bougeait pas, serrée contre le mur, oubliant ce qu’elle attendait.
Puis elle se ressaisit ; secouant sans bruit la tête, agitant sa chevelure, elle se remit à avancer dans la ruelle à pas de chat, toujours pressée contre la paroi du bâtiment. Une bien maigre précaution. Puis enfin elle déboucha dans une rue plus grande. Cette dernière qui était toujours animée sur le chemin du retour lorsqu’il faisait jour était à présent d’un silence de tombe.
Le marchant à qui elle avait apporté une commission d’Ema, l’amie de sa mère qui l’avait recueilli chez elle, lui avait parlé d’un étrange comte – ou bien n’aurait ce été un princier – riche… très Riche. Un détail qui n’échappait jamais à un homme d’affaire. Mais ce qui avait attisait la curiosité de la jeune fille, ce ne fut pas l’argent mais la rumeur qui courait à propos du savoir de cet homme ; on le disait de tous les noms : magiciens, alchimistes, homme-de-science, manipulateur d’esprits et d’éléments, ou encore fils du diable et manipulateur des ténèbres … Ici le terme avait été certainement exagéré d’après ce qu’elle savait des vieilles commères. Avec tout ce qu’elle avait pu entendre et déterrer sous ses appellations, il lui était clair que ce qui inspirait la méfiance des villageois n’étaient autre l’ignorance de ces derniers sur toutes les connaissances que possédait cet homme. Des sciences incompréhensibles et inimaginables pour leurs simples esprits.
On le décrivait comme un homme toujours encapuchonné et enveloppé sous sa cape d’un bleu profond, dont les bottes, les gants et l’étui de son épée étaient très travaillé avec leurs ornements laissant entrevoir son appartenance à une caste importante. Il circulait depuis une semaine dans la ville … toujours de nuit.
On racontait aussi que c’était un homme laid aux innombrables verrues et brûlures : c’était l’explication pour laquelle il ne montrait jamais son visage.
Comment pouvait-on affirmer qu’il eut été hideux à ce point alors que personne n’avait pu voir son visage, avait pensé la jeune fille. Mais elle devait reconnaître que cela pouvait être une possibilité ; et même la plus probable. L’image de soi chez les hommes avait une importance que l’on ne pouvait pas nier. Mais pour elle ce détail lui importait peu. Elle voulait s’instruire en sa présence et non en faire un époux ou un amant.
Ainsi on part du mystère avait aiguisé la curiosité de l’enfant malgré les dangers. Elle espérait sans doute, si cette personne possédait belle et bien de grandes connaissances, que celle-ci lui offre un peu de son savoir. Ayant décidé de l’attendre dans cette rue où l’on disait l’avoir vu régulièrement, elle priait pour arriver à vaincre sa timidité maladive et arrivait à convaincre l’étranger.
Elle attendit un long moment, cachée d’arrière une caisse à l’entrée de la ruelle où elle s’était glissée, quand enfin elle entendit au bout de la rue un cavalier. Elle du sortir légèrement la tête de sa cachette pour pouvoir observer la silhouette lointaine qui approchait. Son regard s’hasardât cependant sur le quadrupède. La bête était encore plus noire que la nuit, sa longue et traînante crinière tombait sur le coté, de même que ses lourdes pattes qui frappaient le sol étaient couvertes par de long poils noirs. Son allure était lente et sa présence était pesante dans ce lieu de nuit.
Un démon… Cette pensée avait effloré son esprit lors de sa contemplation.
Non, c’est bien à simple cheval, avait-elle décrétée après un long combat intérieur avec sa raison et ses prés sentiments. Le cavalier paraissait n’être q’une ombre perchée sur l’animal. Il était encapuchonné et dissimulé par sa cape. La jeune fille ne pu voir que ses bottes sur leurs étriers. Elles étaient richement décorées ; quelques reflets révélaient les ornements argentés – des détails fantaisistes que le cordonnier avait, semblait-il, mis un point d’honneur à travailler.
Pas de doute possible, se dit-elle,
cela ne peut être que lui. Tous correspondaient à la description qu’elle avait notée. Malgré le froid qui s’engouffrait dans ses habits, elle ne bougeait pas, frissonnant seulement d’excitation. Cependant elle se sentit transformer en pierre, son corps se tendre au fur et à mesure que le cavalier avançait dans la rue. Elle était soudain prise d’une paralysie respectueuse en vers cet individu qu’elle n’avait jamais éprouvée jusque là avec d’autre. Elle ne pouvait plus faire le moindre geste, ni même respire, ni émettre le moindre son, … ni encore se débattre quand on l’avait soudainement saisie et tirée en arrière.
On l’avait prise avec une telle violence qu’il lui semblait n’être devenue plus qu’au simple bout de parchemin que l’on froissait. On la jeta avec force sur le sol boueux de la ruelle. Seul un gémissement ne pus s’échapper de ses lèvres. L’air qui lui restait dans son souffle fut chassé de ses poumons. Sa gorge se mit à la brûler. Elle sentit qu’on lui tordait ses poignets ; un poids l’immobilisait. Elle ne pus même pas se débattre durant une fraction de seconde tant elle n’avait pas su reprendre ses esprits. Elle se trouva être étonnement calme pour la situation ; ses yeux ronds, ses pupilles dilatées étaient fixés sur l’homme qui la dominait. Des yeux jaunes, un rictus, des habits crasseux, des mains rugueuses et puissantes… elle ne pouvait percevoir que ces éléments de son agresseur. Elle sentait son regard fou et plein de convoitise la déshabiller, la fouette tant son désir ardent se faisait présent et violent. Elle sentait une partie d’elle-même se débattre, la supplier de réagir, de ne pas se laisser prendre. Son corps se raidissait un peu plus chaque seconde. Pourtant elle semblait n’être plus qu’une simple marionnette malgré le danger présent, malgré les alertes de son esprit. Elle semblait juste contempler son bourreau qui se penchait un peu plus sur elle tout en ricanant.
Aidez moi ! Un cri … Avait-elle réussi à crier ?! Non, seul son esprit avait poussé le seul message d’aide qu’elle aurait pu formuler …
Pourtant son agresseur s’était immobilisé dans son geste, puis s’était violemment redressé. Elle sentit ses poignets se retrouver libérer de la prise douloureuse qui les enserrait. Les mains rugueuses étaient parties se porter sur la gorge de leur propriétaire.
Une ombre …Oui une ombre noire se trouvait derrière lui. La jeune fille remarqua le détail macabre d’une main acérée se refermer sur le coup de l’homme et d’une fine lame qui s’apprêtait à trancher.
Un liquide rouge coula sur sa robe blanche. Elle frissonna et, retrouvant un peu ses sens ainsi que l’obéissance de son corps, tenta de se dégageait de sous l’homme. Mais celui-ci, bien qu’occupé à retenir l’hémorragie, l’agrippa fermement à l’une de ses brides. Cependant l’envie de furieuse de fuir qui avait gagnée la jeune fille, lui donna assez d’impulsion, assez de force pour se dégager,… La bride avait lâchée.
Sans réfléchir, elle s’était retrouvée à courir dans les passages étroits de la ville. Elle était complètement déboussolée et les bruits de pas qui résonnaient autour d’elle ne contribuaient pas à calmer la panique qui la prenait. Elle ne voulait pas … elle ne devait pas s’arrêter. En aucun cas. Comment avait-elle pu ne pas ressentir le danger ?!